Lancement de Udice, les universités de recherche françaises

10 des principales universités françaises lancent Udice, l’association des universités de recherche

A l’image de ce qui existe dans les grands pays européens, la France se dote d’une association réunissant les universités les plus intensives en recherche, Udice. Cette création reflète les évolutions du paysage universitaire de ces dix dernières années qui ont vu, avec la loi relative aux libertés et responsabilités des universités et les Initiatives d’excellence du Programme des Investissements d’Avenir, la montée en puissance de nos universités, que les différents classements internationaux commencent à traduire. Le groupe Udice annonce qu’il publiera prochainement l’actualisation de l’étude réalisée en 2018 par le cabinet Biggar sur l’impact économique des universités de recherche.


A l’occasion d’une conférence de presse, le 1er octobre 2020, Christine Clerici, présidente de l’Université de Paris et présidente d’Udice, souligne les points essentiels qui explicitent les objectifs du groupe Udice.


« Nos 10 universités se sont réinventées » par des processus complexes (fusions, regroupements) qui donnent aujourd’hui des premiers résultats tangibles « pour nos 75 000 personnels et nos 385 000 étudiants. » « Ils ont un retentissement au-delà de nos établissements », avec le classement de Shanghai-ARWU (5 universités Udice dans le top 100), ou encore dans le top 100 du classement Reuters de l’innovation avec 6 universités Udice.


« Nos universités sont au coeur de l’organisation de l’ESRI de demain » avec 41% des doctorants, plus de la moitié des unités CNRS et Inserm, les 2/3 des publications françaises les plus citées au monde, et la majorité des structures de valorisation et de transfert. « Nos universités pèsent » et incarnent le lien essentiel entre formation recherche innovation qui est celui des universités les plus performantes dans le monde.
C’est pourquoi le groupe Udice est l’interlocuteur des groupes d’universités dites d’élite dans le monde, que ce soit le U15 Allemand, le Russel Group au Royaume Uni, le U15 Canadien ou l’AAU aux états unies, et en Asie avec le RU11 japonais ou la C9 league chinoise.


« Udice a des responsabilités particulières et nous voulons peser dans le débat public » conclut Christine Clerici. « Notre labellisation Initiative d’excellence, l’investissement de l’état français sur nos universités et nos activités nous obligent. Notre initiative vise à tirer par le haut tout le système » insiste-t-elle, car « nos partenaires étrangers nous connaissent souvent mieux que nos interlocuteurs en France ».


C’est pourquoi Udice portera des recommandations fortes aux pouvoirs publics, par exemple sur l’autonomie des universités « afin d’ouvrir une nouvelle phase pour ne plus avoir le bonnet d’âne européen ». Enfin, sur le sujet majeur de l’innovation et de l’apport de la recherche, Udice présentera dans les prochains mois les résultats actualisés d’une étude de 2018 du cabinet Biggar sur l’impact économique de nos universités. Elle montrait qu’un euro investi en générait 5, et un emploi dans nos établissements 3.

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